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Interview : Laurie de La Penderie des Graines de paillettes

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Voici le 12ème épisode de notre rubrique l’interview de l’artisan. J’ai voulu mettre à l’honneur au travers de cette rubrique, des entrepreneurs du fait main et des projets qui ont du sens. Ils/elles partagent leurs expériences et délivrent quelques conseils pour tous les entrepreneurs débutant(e)s. Merci à eux/elles pour leur collaboration.


Peux-tu te présenter aux lecteurs/trices? Qui es-tu ? Que fais tu ?

Interview : Laurie de La Penderie des Graines de paillettes 7Je m’appelle Laurie, j’ai 37 ans, j’habite Dijon et j’adore la mode depuis toujours. Mais attention, je ne suis pas une fashionista, je ne me retrouve pas du tout dans le concept de «mode jetable». Non, moi j’aime vraiment les vêtements pour leur côté esthétique, pour ce qu’ils représentent et aussi pour le travail qu’il y a derrière. Il ne faut pas oublier que même un vêtement produit de façon industriel nécessite de nombreuses opérations manuelles. Je couds moi-même depuis de nombreuses années et je ne conçois pas qu’un vêtement ne puisse avoir une durée de vie d’une saison seulement.

Comment t’es tu lancée dans cette activité de vente de vêtements de seconde main ?

Je tiens un blog DIY (Do It Yourself) depuis bientôt 3 ans maintenant (untresordansmonplacard.fr) où j’ai partagé plein d’idées pour donner une seconde vie à ses vêtements en les customisant ou en les transformant complètement. Pour les vêtements d’adulte, il est relativement facile, pour peu qu’on le souhaite, de consommer la mode de façon plus responsable en privilégiant l’aspect qualitatif et en y prenant soin. Par contre, ce n’est pas toujours aussi évident pour la mode enfantine. Le renouvellement de la garde-robe est alors une nécessité et non un effet de mode. Je me suis intéressée à la question et c’est là que m’est venue l’idée de créer La Penderie des Graines de paillettes.
Je propose des vêtements pour enfants de 0 à 10 ans, de seconde main de marque en très bon état. Les vêtements sont disponibles à la vente mais également à la location. Les clientes qui optent pour la location disposent chaque mois de 3 ou 5 vêtements, suivant la formule d’abonnement choisie, qu’elles rendent au bout d’un mois pour recevoir d’autres vêtement et ainsi de suite.
Comme j’ai toujours aimé associer les vêtements, j’ai eu envie de proposer des idées de looks que l’on peut shopper directement sur le site internet. C’est un gain de temps pour mes clientes qui n’ont pas à se demander avec quoi tel article pourrait bien aller.

Certains vêtements nécessitent une phase de transformation ou modernisation, comment procède tu ?

Les vêtements que j’achète pour La Penderie sont en très bon état ils ont droit à une petite séance de mise en beauté (lavage, boutons à recoudre, fils qui dépassent à couper, petites bouloches de pull à éliminer,…) avant d’être mis en ligne. Et parfois je ne peux m’empêcher de retravailler certains vêtements comme j’ai l’habitude de le faire. Je n’étais pas certaine que ce type d’article plairait et j’ai eu la bonne surprise de voir qu’une maman et surtout sa fille ont eu le coup de cœur pour une création (re)made by Les Graines de paillettes. Il n’est donc pas exclu que j’en propose d’autres de temps en temps selon mes aspirations.

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Qu’est ce qui est, ou a été, le plus difficile pour toi dans l’exercice de cette activité ?

Le plus difficile, comme tout démarrage d’activité, est de se faire connaître. Il faut s’armer de patience car il ne suffit pas de mettre en ligne son site pour que les commandes affluent. Il y a énormément de e-commerce et il faut trouver comment arriver à se faire sa place. Il est important de se former à l’utilisation des réseaux sociaux et de s’entourer des bonnes personnes, celles qui ont une influence positive.

Que conseilles tu à ceux ou celles qui comme toi veulent se lancer ?

Contrairement à ce qu’il est habituellement conseillé, j’encourage les personnes qui veulent se lancer à sauter le pas et à expérimenter quitte à faire complètement évoluer son projet initial plutôt que de travailler des mois et des mois sur un projet qui n’aboutira peut être pas ou qui sera peut être dépassé.
Je conseille également de ne pas rester isolé et de faire des partenariats avec d’autres entrepreneurs qui ont une activité complémentaire. C’est un bon moyen pour se faire connaître.

Un mot pour la fin ?

Une citation que j’aime beaucoup : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. »

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